Tsunesaburo Makiguchi
et la création du mouvement Soka
Tsunesaburo Makiguchi
and the creation of the Soka movement
Biographie
Tsunesaburo Makiguchi (1871-1944) est né dans un petit village, à Arahama, qui se trouve dans l'actuelle préfecture de Niigata. C'est à présent une petite ville portuaire de la côte occidentale du Japon. Cependant il a passé sa jeunesse dans l'île de Hokkaido, au nord de l'archipel, dans la ville de Otaru. Cette dernière subissait à la fin du xixe siècle une industrialisation rapide et servait de ville modèle pour les artisans de la modernisation du Japon au cours de l'ère Meiji. C'est à Sapporo, capitale du Hokkaido, que Makiguchi entre à l'école normale dans la perspective de devenir enseignant.
Après avoir passé le concours d'instituteur, Makiguchi a enseigné pendant quelques années à Sapporo. Il était également un membre actif de l'association locale des enseignants. En 1900, il quitte le Hokkaido pour s'installer à Tokyo et en 1903, à l'âge de 32 ans, il publie son premier ouvrage de référence : La Géographie de la vie humaine.
Pendant une dizaine d'années, Makiguchi exerce de multiples métiers de l'édition et de l'éducation. Il travaille comme éditeur de périodiques pédagogiques et lance une institution de cours par correspondance pour les jeunes femmes n'ayant pas les moyens ni l'accès à l'éducation. Il enseigne également dans une école pour étudiants étrangers de Tokyo et rédige plusieurs manuels pédagogiques pour le Ministère japonais de l'éducation. En 1913, il est nommé proviseur d'une école élémentaire de la capitale.
Dans la période de l’entre-deux guerres, le Japon connut une montée du militarisme et accéléra sa préparation pour la guerre. C’est dans ce contexte que Tsunesaburo Makiguch rencontra le bouddhisme de Nichiren Daishonin et s’éveilla progressivement à la véritable intention de son fondateur : développer et faire s’épanouir la nature de bouddha potentielle chez tous les êtres humains.
En 1928, il se convertit au bouddhisme de Nichiren et fonda en 1930, avec Josei Toda, un autre éducateur, la Soka Kyoïku Gakkai (« Association pour une éducation créatrice de valeurs »).
En 1943, pour s’être opposé au militarisme qui imposait alors aux religions de faire allégeance au shintoïsme d’État, Makiguchi fut arrêté et emprisonné en compagnie d’une vingtaine de dirigeants
de la Soka Kyoïku Gakkai. Il mourut en prison en 1944.
Source : Wikipedia & le site de l'ACSBN, mouvement Soka en France
Le Fascicule à télécharger : " Une brève introduction au bouddhisme de Nichiren et au mouvement Soka "
Source : Wikipedia & the ACSBN website, Soka movement in Metropolitan France
Downloadable booklet : "A brief introduction to Nichiren Buddhism and the Soka movement"
Biography
Tsunesaburo Makiguchi (1871-1944) was born in a small village in Arahama, in the present prefecture of Niigata. It is now a small port city on the west coast of Japan. However, he spent his youth in the island of Hokkaido, north of the archipelago, in the city of Otaru. At the end of the nineteenth century, it underwent rapid industrialization and served as a model city for the artisans of modernization of Japan during the Meiji era. It is in Sapporo, capital of Hokkaido, that Makiguchi enters the normal school with the prospect of becoming a teacher.
After having passed the teacher competition, Makiguchi taught for a few years in Sapporo. He was also an active member of the local teachers' association. In 1900, he left Hokkaido to settle in Tokyo and in 1903, at the age of 32, he published his first reference book: The Geography of Human Life.
For a decade, Makiguchi has worked in multiple publishing and education sectors. He works as a publisher of educational periodicals and launches a correspondence course for young women who do not have the means or access to education. He also teaches at a school for foreign students in Tokyo and writes several textbooks for the Japanese Ministry of Education. In 1913 he was appointed head of an elementary school in the capital.
In the period between the wars, Japan experienced a rise in militarism and accelerated its preparation for war. It is in this context that Tsunesaburo Makiguch met Nichiren Daishonin's Buddhism and gradually awoke to the true intention of its founder: to develop and develop the potential Buddha nature in all human beings.
In 1928, he converted to Nichiren Buddhism and founded in 1930, along with Josei Toda, another educator, Soka Kyoïku Gakkai ("Association for Education Creating Values").
In 1943 Makiguchi was arrested and imprisoned in the company of some twenty leaders for opposing the militarism that then imposed on religions to make allegiance to State Shintoism
of the Soka Kyoïku Gakkai. He died in prison in 1944.
Josei toda
et l’essor du mouvement au Japon
Josei toda
and the rise of the movement in Japan
Biographie
En 1928 il se convertit à la Nichiren Shoshu et fonde, deux ans plus tard, la Soka Kyoiku Gakkai (Société pour la création des valeurs par l'éducation). Pour avoir refusé de porter le talisman d'Ise, il fut emprisonné le 6 juillet 1943, avec son mentor Tsunesaburo Makiguchi, par le régime militariste japonais de l'époque qui imposait à toutes les religions une allégeance à l'empereur et à la religion d'État. Affaibli et en mauvaise santé, Josei Toda sort de prison le 3 juillet 1945, quelques jours avant la reddition du Japon.
Le 20 mai 1951, Nissho, le soixante-quatrième Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu donne un gohonzon à la Soka Gakkai, répondant à la requête de Toda. À cette époque la Soka Gakkai conclut un accord avec la Nichiren Shoshu qui stipulait que :
1) tous les membres seront enregistrés auprès d'un temple de la Nichiren Shoshu ;
2) observera strictement toutes les enseignements de la Nichiren Shoshu ;
3) protégera les Trois trésors tels qu'ils sont définis pas la Nichiren Shoshu.
Dès lors, la Soka Gakkai entreprit sa campagne de shakubuku, propagation du bouddhisme de Nichiren par le dialogue et la création de liens de cœur à cœur.
Le 3 mai 1951, il devient président de la Soka Gakkai. Avec son disciple Daisaku Ikeda, il va entreprendre une large action de diffusion et d'enseignement du bouddhisme de Nichiren au Japon.
En 1952 il publie l'anthologie des textes de Nichiren Daishonin en un volume sous le titre Nichiren Daishonin Gosho Zenshû (œuvres complètes de Nichiren Daishonin). Cette compilation des écrits de Nichiren était l'œuvre de Nichikô Hori (1867-1957), le 59e grand patriarche de la Nichiren Shoshu entre 1925 et 1927.
En septembre 1957, lors d'un rassemblement de membres de la jeunesse de la Soka Gakkai à Yokohama, il fait une déclaration appelant à l'abolition des armes nucléaires établissant la base des activités pacifistes du mouvement.
Il meurt le 2 avril 1958, après avoir réalisé son vœu de convertir 750 000 foyers à ce bouddhisme.
Le 3 mai 1960, deux ans après la mort de Toda, Daisaku Ikeda devient le troisième président de la Soka Gakkai et commence, la même année, une série de voyages en Amérique, en Asie et en Europe pour faire connaître le bouddhisme de Nichiren hors du Japon.
Suite à l’accroissement du nombre de membres de la Soka Gakkai hors du Japon, il fondera sur l’île de Guam (États-Unis) en 1975, avec des représentants de la Soka Gakkai de 51 pays, la Soka Gakkai internationale (SGI).
En 1996, l'Institut Toda pour la paix et une politique prospective est créé par Daisaku Ikeda en hommage à son maître. Il est dirigé par l'universitaire d'origine iranienne Majid Téhranian et est reconnu comme Organisation Non Gouvernementale par le Département des relations publiques des Nations unies (UNDPI).
Kosen-rufu
Le terme japonais « kosen-rufu » désigne un concept très important pour les pratiquants du mouvement bouddhiste Soka. Souvent utilisé comme synonyme de paix mondiale il se définit comme « la paix dans la société par le bonheur individuel ». De façon plus générale, cette expression suggère une paix sociale qui serait la conséquence d’une large intégration de valeurs humanistes, telles que le respect indéfectible de la dignité de la vie.
L’expression elle-même est d’origine ancienne. Elle apparaît dans le 23e chapitre du Sûtra du Lotus, où il est écrit : "Dans les cinq cents ans après ma mort, accomplissez le kosen-rufu mondial et ne laissez jamais son flot se tarir. " SdL-XXIII.
L’expression kosen-rufu est écrite avec quatre caractères chinois que l’on pourrait respectivement traduire par « largement », « déclarer », « flux » et « promulguer ». Dans son sens le plus littéral, elle désigne la large propagation et l’application des enseignements contenus dans le Sûtra du Lotus. Kosen-rufu suppose une approche de la pratique bouddhique profondément intégrée dans la vie quotidienne.
Source : Wikipedia & le site de l'ACSBN, mouvement Soka en France Métropolitaine — Wikipedia & the ACSBN website, Soka movement in Metropolitan France
Biography
In 1928 he converted to Nichiren Shoshu and founded, two years later, the Soka Kyoiku Gakkai (Society for the creation of values through education). For refusing to wear the Ise talisman, he was imprisoned on July 6, 1943, with his mentor Tsunesaburo Makiguchi, by the Japanese militarist regime of the time, which imposed on all religions an allegiance to the emperor and to the religion State. Weakened and in poor health, Josei Toda was released from prison on 3 July 1945, a few days before the surrender of Japan.
On May 20, 1951, Nissho, the 64th Grand-Patriarch of Nichiren Shoshu, gave a gohonzon to the Soka Gakkai, responding to Toda's request. At that time Soka Gakkai concluded an agreement with Nichiren Shoshu which stipulated that :
1) all members shall be registered with a temple of Nichiren Shoshu;
2) strictly observe all the teachings of Nichiren Shoshu;
3) will protect the Three Treasures as they are defined by Nichiren Shoshu.
From then on, the Soka Gakkai undertook his campaign of shakubuku, propagation of Nichiren Buddhism through dialogue and the creation of links of heart to heart.
On May 3, 1951, he became president of Soka Gakkai. With his disciple Daisaku Ikeda, he will undertake a broad dissemination and teaching of Nichiren Buddhism in Japan.
In 1952 he published the anthology of the texts of Nichiren Daishonin in a volume under the title Nichiren Daishonin Gosho Zenshû (complete works of Nichiren Daishonin). This compilation of Nichiren's writings was the work of Nichiko Hori (1867-1957), the 59th great patriarch of Nichiren Shoshu between 1925 and 1927.
In September 1957, at a gathering of youth members of Soka Gakkai in Yokohama, he made a statement calling for the abolition of nuclear weapons establishing the basis of the movement's pacifist activities.
He died on April 2, 1958, after realizing his vow to convert 750,000 homes to this Buddhism.
On May 3, 1960, two years after Toda's death, Daisaku Ikeda became the third president of the Soka Gakkai and began a series of trips to America, Asia and Europe to promote Nichiren's Buddhism from Japan.
Following the increase in the number of Soka Gakkai members outside of Japan, he founded Guam (United States) in 1975, with Soka Gakkai representatives from 51 countries, Soka Gakkai International (SGI ).
In 1996, the Toda Institute for Peace and a Future Policy was created by Daisaku Ikeda as a tribute to his teacher. It is run by Iranian scholar Majid Tehranian and is recognized as a non-governmental organization by the United Nations Public Relations Department (UNDPI).
Kosen-rufu
The Japanese term "kosen-rufu" is a very important concept for practitioners of the Soka Buddhist movement. Often used as a synonym for world peace it is defined as "peace in society by individual happiness". More generally, this expression suggests a social peace that is the consequence of a broad integration of humanistic values, such as the unfailing respect for the dignity of life.
The expression itself is of ancient origin. It appears in the 23rd chapter of the Lotus Sutra, where it says: "In the five hundred years after my death, complete the world kosen-rufu and never let its flood dry up."
The expression kosen-rufu is written with four Chinese characters which could be translated as "widely", "declare", "flux" and "promulgate" respectively. In its most literal sense, it refers to the wide spread and application of the teachings contained in the Lotus Sutra. Kosen-rufu presupposes an approach to Buddhist practice deeply integrated into everyday life.
Source : Wikipedia & the ACSBN website, Soka movement in Metropolitan France
Daisaku Ikeda
et la transmission
du bouddhisme de Nichiren
dans le monde
Daisaku Ikeda
and the Transmission of Nichiren Buddhism in the World
Daisaku Ikeda naît le 2 janvier 1928 à Omori, près de Tokyo. Fils d'un pêcheur d'algues, il est le cinquième d'une famille de huit enfants. Sa jeunesse est marquée par la pauvreté et la maladie (il est atteint à la fois d'une pleurésie et de la tuberculose). Lorsque son père prend sa retraite à la suite de problèmes de santé, Daisaku Ikeda se voit contraint d'abandonner sa scolarité, en 1940. Mais il continue à se former de manière autodidacte. L'année suivante, le Japon entre en guerre. Ses quatre frères aînés sont enrôlés dans l'armée, et l'aîné est tué au combat en Birmanie. L'horreur et la dévastation dont il est témoin, nourriront par la suite, son engagement pour la paix.
Rencontre avec le bouddhisme
En 1947, à l’âge de 19 ans, Daisaku Ikeda participe à une réunion de discussion de la Soka Gakkai, il y rencontre Josei Toda, qu'il choisira comme maître spirituel. Il commence alors à pratiquer le bouddhisme de Nichiren sous sa conduite. Durant les dix années qui suivent, il soutient les efforts de Josei Toda visant à reconstruire la Soka Gakkai, qui avait été détruite par le gouvernement militariste durant la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement, Daisaku Ikeda travaille pour la maison d’édition de Toda, et celui-ci lui prodigue, jusqu’en 1957, une éducation de niveau universitaire.
Le 3 mai 1960, deux ans après la mort de Toda, il devient le troisième président de la Soka Gakkai. La même année, il commence une série de voyages en Amérique, en Asie et en Europe pour faire connaître le bouddhisme de Nichiren hors du Japon.
Création du Komeito
Au Japon, la Soka Gakkai dispose d'un poids financier important, d'un groupe de presse et d'édition comprenant le Seikyo Shinbun (3e quotidien national japonais)
Le 17 novembre 1964 Daisaku Ikeda crée le Komeito (devenu Nouveau Komeito en 1995), parti politique de centre droit, formation politique présente dans les deux Chambres de la Diète japonaise.
Ce parti, le Nouveau Komeito, est composé de membres de la Soka Gakkai et représente la troisième force politique du Japon.
Le 3 mai 1970, en réponse aux critiques concernant les relations entre le Komeito et la Soka Gakkai, Daisaku Ikeda annonce des mesures pour garantir l’autonomie politique et financière du parti Komeito vis-à-vis du mouvement religieux.
Daisaku Ikeda et le Komeito ont joué un rôle important dans le rétablissement des relations diplomatiques entre le Japon et la Chine en 1972.
Le Komeito s'oppose, entre autres, à la révision de la Constitution en vue de l'établissement du droit d'autodéfense collective — c'est-à-dire le rétablissement d'une armée japonaise.
Les élections de juillet 2007 à la Chambre des Conseillers, ont divisé la Diète, avec d’un côté la coalition au pouvoir de centre droit Parti libéral-démocrate–Nouveau Komeito qui contrôlait plus des deux tiers des sièges à la Chambre des Représentants et de l’autre l’opposition qui détenait la majorité à la Chambre des Conseillers. En septembre 2009, la victoire du DPJ (Democratic Party of Japan) aux élections législatives a vu s'opérer un renversement historique du gouvernement en faveur de l'opposition qui obtenu la majorité dans les deux Chambres. Le Nouveau Komeito a alors perdu un tiers des sièges qu'il détenait.
Aux élections législatives de 2012, il a retrouvé le pouvoir après la large victoire du Parti libéral-démocrate.
Diplomatie citoyenne
À partir des années 1970, en pleine guerre froide, il entreprend des rencontres avec des personnalités universitaires, culturelles et politiques lors de voyages de diplomatie citoyenne afin de promouvoir le dialogue et contribuer à l'apaisement des tensions internationales. Le 8 septembre 1968, il lance un appel pour la normalisation des relations sino-japonaises lors d'un discours à Tokyo devant 20 000 étudiants. En 1974, il rencontre le Premier ministre russe Alexis Kossyguine à Moscou. La même année, il se rend en Chine et rencontre le Premier ministre Zhou Enlai.
Premiers dialogues
Au cours des années 1970, Daisaku Ikeda mène une série de rencontres et dialogues avec des personnalités politiques et des experts dans différents domaines. Plusieurs de ces rencontres donnent lieu à la publication de livres de dialogues, abordant les enjeux de notre époque sous différents angles, en particulier l'angle religieux. Le premier de ces entretiens a lieu en 1972 avec l’historien britannique Arnold Joseph Toynbee, suivi en 1974 par celui avec l'écrivain André Malraux, puis avec l’historien d’art et membre du Collège de France et académicien français, René Huyghe.
Fondation de la Soka Gakkai internationale
En 1975, à la suite de l’accroissement du nombre de membres de la Soka Gakkai hors du Japon, il fonde, avec des représentants de la Soka Gakkai de 51 pays, la Soka Gakkai internationale (SGI) sur l’île de Guam (États-Unis). La SGI est actuellement présente dans 192 pays et territoires.
La Soka Gakkai Internationale (SGI) fédère l'ensemble des organisations locales au sein d'une ONG ayant un statut consultatif auprès du Conseil économique et social et du Département de l'information publique des Nations unies. Au travers de plusieurs associations culturelles et pédagogiques (Ecoles et Universités Soka, concerts Min-on, musées Fuji, institut de philosophie orientale, etc.), elle entretient des échanges culturels avec des institutions universitaires. Elle participe également aux actions humanitaires internationales menées par les institutions de l'ONU.
Démission de la Soka Gakkai
Le 24 avril 1979, à la suite de tensions avec l’ordre monastique de la Nichiren Shoshu, Daisaku Ikeda démissionne de son poste de président de la Soka Gakkai, mais reste président de la SGI. Hiroshi Hojo devient le 4e président de la Soka Gakkai (au Japon) jusqu'en 1981. Einosuke Akiya lui succède et devient alors le 5e président. En 2006, Minoru Harada lui succède également et devient le 6e président de la Soka Gakkai actuellement en fonction.
Avec le développement international, symbolisé par l'obtention du statut d'ONG à titre consultatif par l'ONU en 1983, la Soka Gakkai joue un grand rôle dans la diffusion du courant Nichiren Shoshu dans le monde.
En 1991, après plusieurs différends notables au cours des quinze années précédentes, la Nichiren Shoshu et son grand patriarche, Nikken Abe, décident d’expulser l’ensemble des membres et des croyants de la Soka Gakkai. Cette dernière se retrouve dès lors indépendante de toute organisation monastique. La majorité des croyants ayant suivi le mouvement laïc, la Nichiren Shoshu perd une bonne partie de ses effectifs, au Japon et sur le plan international.
Propositions pour la paix
Tous les ans depuis 1983, à la date anniversaire de la création de la SGI, le 26 janvier, il adresse à l’ONU des Propositions pour la paix. Il y traite des défis du monde contemporain, et suggère des solutions fondées sur la philosophie bouddhique. Il y appelle notamment au renforcement des Nations unies, au désarmement, au respect de l'environnement, à la lutte contre la pauvreté. Dans sa proposition de 201211, il appelle le Japon à l'abandon de l'énergie nucléaire.
Décès
Daisaku Ikeda, président honoraire de la Soka Gakkai et président de la Soka Gakkai Internationale (SGI), est décédé de causes naturelles à son domicile de Shinjuku à Tokyo, dans la soirée du 15 novembre. Il avait 95 ans.
Les funérailles ont été organisées en présence des membres de sa famille proche.
Il laisse derrière lui sa femme, Kaneko, et ses enfants, Hiromasa et Takahiro.
Source : Wikipedia
Daisaku Ikeda was born on 2 January 1928 in Omori, near Tokyo. Son of an algae fisherman, he is the fifth in a family of eight children. His youth is marked by poverty and disease (he suffers from both pleurisy and tuberculosis). When his father retired as a result of health problems, Daisaku Ikeda was forced to drop out of school in 1940. But he continued to train in a self-taught way. The following year, Japan entered the war. His four elder brothers are enrolled in the army, and the eldest is killed in combat in Burma. The horror and devastation of which he is witness, will nourish his commitment to peace.
Meeting with Buddhism
In 1947, at the age of 19, Daisaku Ikeda participated in a discussion meeting of the Soka Gakkai, where he met Josei Toda, whom he chose as spiritual master. He then began practicing Nichiren Buddhism under his leadership. Over the next ten years, he supported Josei Toda's efforts to rebuild the Soka Gakkai, which had been destroyed by the militarist government during the Second World War. At the same time, Daisaku Ikeda worked for the publishing house of Toda, who until 1957 gave him a university education.
On 3 May 1960, two years after Toda's death, he became the third president of Soka Gakkai. In the same year, he began a series of trips to America, Asia and Europe to introduce Nichiren Buddhism outside Japan.
Creation of the Komeito
In Japan, the Soka Gakkai has a significant financial weight, a press and publishing group including the Seikyo Shinbun (3rd Japanese national newspaper)
November 17, 1964 Daisaku Ikeda created the Komeito (now New Komeito in 1995), a center-right political party, a political party present in both Houses of the Japanese Diet.
This party, the New Komeito, is composed of members of Soka Gakkai and represents the third political force of Japan.
On 3 May 1970 Daisaku Ikeda, in response to criticism of the relations between Komeito and Soka Gakkai, announced measures to guarantee the political and financial autonomy of the Komeito party vis-à-vis the religious movement.
Daisaku Ikeda and Komeito played an important role in restoring diplomatic relations between Japan and China in 1972.
The Komeito opposes, among other things, the revision of the Constitution with a view to establishing the right of collective self-defense - that is, the re-establishment of a Japanese army.
The July 2007 elections in the House of Councilors divided the Diet, with the center-right ruling Liberal-Democratic-New Komeito coalition controlling more than two-thirds of the seats in the House of Representatives and the other the opposition, which held the majority in the House of Councilors. In September 2009, the DPJ (Democratic Party of Japan) won the legislative elections in a historic reversal of the government in favor of the opposition, which obtained a majority in both Houses. The New Komeito then lost a third of the seats it held.
In the 2012 legislative elections, he regained power after the Liberal Democratic Party won a large victory.
Citizen Diplomacy
Beginning in the 1970s, in the midst of the Cold War, he embarked on meetings with academic, cultural and political personalities during trips of citizen diplomacy in order to promote dialogue and contribute to the alleviation of international tensions. On September 8, 1968, he appealed for the normalization of Sino-Japanese relations during a speech in Tokyo before 20,000 students. In 1974, he met Russian Prime Minister Alexis Kosygin in Moscow. The same year, he went to China and met with Prime Minister Zhou Enlai.
First Dialogues
During the 1970s, Daisaku Ikeda conducted a series of meetings and dialogues with politicians and experts in various fields. Several of these meetings give rise to the publication of dialogue books, addressing the issues of our time from different angles, particularly the religious angle. The first of these interviews took place in 1972 with the British historian Arnold Joseph Toynbee, followed in 1974 by that with the writer André Malraux, then with the art historian and member of the French College and French academician René Huyghe .
International Soka Gakkai Foundation
In 1975, following the expansion of the Soka Gakkai membership outside Japan, he founded the Soka Gakkai International (SGI) on Guam (with representatives of the Soka Gakkai of 51 countries) United States). SGI is present in 192 countries and territories.
The Soka Gakkai International (SGI) brings together all local organizations in an NGO with consultative status with the Economic and Social Council and the United Nations Department of Public Information. Through various cultural and educational associations (Soka Schools and Universities, Min-on concerts, Fuji museums, institute of Oriental philosophy, etc.), it maintains cultural exchanges with academic institutions. It also participates in the international humanitarian actions of the UN agencies.
Resignation of Soka Gakkai
On April 24, 1979, following tensions with the Nichiren Shoshu monastic order, Daisaku Ikeda resigned from his post as Soka Gakkai president, but remains president of the SGI. Hiroshi Hojo became the 4th president of Soka Gakkai (Japan) until 1981. Einosuke Akiya succeeded him and became the 5th president. In 2006, Minoru Harada also succeeded him and became the 6th president of Soka Gakkai.
With international development, symbolized by the status of NGOs in an advisory capacity by the UN in 1983, Soka Gakkai plays an important role in the spread of the current Nichiren Shoshu in the world.
In 1991, after several notable disputes over the previous fifteen years, Nichiren Shoshu and his great patriarch, Nikken Abe, decided to expel all Soka Gakkai members and believers. The latter is therefore independent of any monastic organization. The majority of the believers who followed the secular movement, Nichiren Shoshu loses a large part of its staff, in Japan and internationally.
Proposals for peace
Every year since 1983, on the anniversary of the creation of the SGI, on January 26, he sent the UN Proposals for Peace. He discusses the challenges of the contemporary world, and suggests solutions based on Buddhist philosophy. It calls in particular for the strengthening of the United Nations, disarmament, respect for the environment and the fight against poverty. In his 2012 proposal11, he called on Japan to abandon nuclear energy.
Death
Daisaku Ikeda, honorary president of Soka Gakkai and president of Soka Gakkai International (SGI), died of natural causes at his home in Shinjuku, Tokyo, on the evening of November 15. He was 95 years old.
The funeral was organized in the presence of members of his close family.
He leaves behind his wife, Kaneko, and his children, Hiromasa and Takahiro.
Source : Wikipedia